Tana, je ne trouvais pas les mots pour toi… (2)
Bon ! C’est la suite de mon aventure amoureuse avec Madagascar, l’île que vous auriez tort de ne pas visiter. Pour ceux qui ont raté le premier épisode, j’ai parlé de mon arrivée glaciale à Tana (Antananarivo) et de mon ébahissement face aux « deux chevaux » encore à la mode là-bas. Aujourd’hui, je veux bien vous raconter les lieux qui m’ont marquée.
Au Palais de la Reine
Vous avez intérêt à ne pas quitter Madagascar sans faire un tour au Palais de la Reine. C’est au cœur de la ville. Penez juste à vous munir de baskets ou de ballerines si vous voulez grimper les escaliers et collines interminables mais pavés de Tana. On y était donc, avec ma nouvelle famille de blogueurs que j’y ai rencontré. Mireille Flore Chandeup, Clara Delcroix et Sonia Guiza vous ont raconté en détail cette partie-là 🙂 .
Chez la Reine, c’était donc majestueux. D’abord, par son accueil. Imaginez donc une entrée royale qui présente ses attributs. Un aigle et ce qui s’apparentait au départ à un piquet. Loin de là ! Le guide touristique sur place nous a tout dit. L’aigle comportait tout ce qu’il y a de symbolique en lui. Mais le piquet à côté, c’était autre chose. C’était le symbole de la virilité pour tout homme qui dit en avoir. C’était une verge en érection (voilà c’est dit). La reine Ranavalona II devait certainement avoir des exigences.
Il y a aussi, en bas de la colline qui mène au palais, ces commerçants. Ici, les fruits en jettent. Alors, on les concocte sous toutes les formes. Assaisonnés, pimentés ou même vendus dans des paniers, mangues et litchis de Madagascar savent se donner et se trouver de manière généreuse.
Au marché
Et puis, il y a aussi, après les rues pavées et les escaliers pour « amortir », les collines abruptes. Au passage, comment ne pas se laisser séduire par un des marchés principaux de la capitale. Là, c’est l’ancien marché des esclaves qui a gardé l’essentiel de ses attributs. Pas sûr que ses occupants actuels (les commerçants de vivres) aient bénéficié de la même petite histoire du coin que les touristes étrangers. Mais bon, ça vaut la peine d’y faire un tour.
Au zoo
Les amis, il y a « Pages jaunes » ou « Google » pour continuer le renseignement sur cette île. Mais je n’oserai boucler cet album photo sans vous montrer les lémuriens grandeur nature. Oui. King Julian n’est pas qu’une légende de « Madagascar« . J’ai vu ses cousins en vrai. Doux! Mignons et attachants. Mais ils ne se laissent pas apprivoiser facilement. Dans un parc (je ne ferai pas de pub ici) d’Antananarivo, ils y vivent par dizaines. Il y a aussi les crocodiles mais je ne montre que ceux qui m’ont impressionnée : Les lémuriens et la tortue centenaire.
Voilà ! Je crois avoir vidé mon sac de souvenirs de l’île. Il y a aussi le zébu mais vous pourrez découvrir sur place (si les spécimens restants ne sont pas dégustés avant), le chocolat Robert et les objets d’art.
#LaWestern
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